La mission d’examen OMARR est conçue pour aider les États Membres à améliorer leurs pratiques en matière d’exploitation et de maintenance des installations de réacteurs de recherche.
L’Évaluation de l’exploitation et de la maintenance des réacteurs de recherche (OMARR)
Pour qu’un programme d’exploitation et de maintenance soit de qualité, il est nécessaire d’avoir une gestion efficace, des politiques judicieuses, des procédures et des pratiques exemplaires, des ressources adéquates et un personnel compétent.
Pour aider les États Membres à optimiser la disponibilité, la fiabilité et l’utilisation des ressources humaines et financières tout au long du cycle d’exploitation des réacteurs de recherche, l’AIEA a mis au point le service d’examen par des pairs OMARR.
Les missions d’examen OMARR sont accessibles aux organismes exploitants de tous les États Membres qui ont des réacteurs de recherche actuellement en construction, mis en service ou en exploitation. Les examens s’appuient sur les normes de l’AIEA, les normes internationales et les rapports techniques appropriés. Ils tiennent également compte de prescriptions détaillées dérivées des bonnes pratiques nationales ou internationales, ainsi que d’aspects spécifiques, applicables au cas par cas.
Ces missions axées sur les résultats peuvent suivre différentes approches de la gestion de l’exploitation et de la maintenance correspondant à de bonnes pratiques, et contribuer à garantir à l’organisme exploitant une disponibilité et une fiabilité d’exploitation durables. Cet aspect est particulièrement important compte tenu de la grande diversité des missions, des caractéristiques de conception, des niveaux de puissance et des âges des installations de réacteurs de recherche, ainsi que des ressources disponibles au niveau international.
Des recommandations et des solutions possibles sont proposées sur les aspects ayant un rapport direct avec l’exploitation et la maintenance, l’objectif principal étant d’améliorer la performance. Si les suggestions formulées peuvent aussi aboutir à l’amélioration de la sûreté de la centrale, il s’agit d’un effet secondaire positif, qui correspond plutôt à l’objectif des missions d’Évaluation intégrée de la sûreté des réacteurs de recherche (INSARR).