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Du relèvement après une catastrophe au patrimoine culturel : l’AIEA renforce l’assistance qu’elle apporte aux pays en matière d’essais non destructifs

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Un expert de l’AIEA montre comment utiliser un testeur de vitesse d’impulsion ultrasonique pour examiner l’intégrité structurale d’un mur en béton lors d’un cours organisé à l’intention des équipes turques de gestion des catastrophes, à Ankara (Türkiye), en août 2024. [Photo : Direction générale des travaux de construction (Türkiye)]

Toutes les minutes, un séisme se produit quelque part dans le monde. Sur le demi-million de séismes qui se produisent chaque année, environ 100 000 peuvent être ressentis et une centaine provoquent des dégâts importants. Ces événements peuvent avoir des conséquences considérables pour les populations et les villes du fait de la perturbation des réseaux routiers et de la menace qui pèse sur les infrastructures essentielles comme les barrages. Pour aider les pays à mieux se préparer à ces catastrophes naturelles, l’AIEA a récemment renforcé les services qu’elle proposait en matière d’essais non destructifs grâce à l’ouverture d’un nouveau centre de formation et à la publication de lignes directrices visant à renforcer les capacités relatives à cette technique qui sauve des vies.

Pour dire les choses simplement, les essais non destructifs (END) permettent aux utilisateurs d’examiner des objets et des structures sans les détruire. Ils servent à évaluer l’intégrité des installations, des structures et des composants industriels sans endommager la partie à inspecter. Ces techniques se sont avérées essentielles pour évaluer la sûreté des infrastructures, notamment à la suite de catastrophes. Par exemple, après les séismes qui ont secoué la Türkiye, la Syrie et l’Équateur en 2023 et l’explosion qui s’est produite à Beyrouth en 2020, les END ont joué un rôle clé dans l’évaluation des bâtiments et des structures, ce qui a contribué à protéger les civils et les équipes de secouristes dans des situations précaires.

Pour répondre à l’augmentation des demandes d’assistance des pays, l’AIEA a créé, en partant de rien, un centre d’END dans ses laboratoires à Seibersdorf (Autriche) pour dispenser des formations pratiques et appuyer les activités d’intervention d’urgence.

« La possibilité de déplacer du matériel portatif d’END sans perdre de temps compte énormément lorsqu’il s’agit de venir rapidement en aide aux États Membres au lendemain d’une catastrophe », explique Tzanka Kokalova-Wheldon, directrice de la Division des sciences physiques et chimiques de l’AIEA. « La gestion des catastrophes n’est pas le seul domaine concerné », précise-t-elle. « Les END sont également utilisés par les ingénieurs civils dans les activités de prévention et de préparation, car ils contribuent à améliorer les contrôles réguliers de maintenance. »

En outre, afin d’harmoniser la formation et la certification des ingénieurs, l’AIEA vient de publier les Guidelines on Training Syllabi in NDT for Civil Engineering. Cette publication, la première du genre, vise à assurer l’uniformité et l’harmonisation au niveau mondial des programmes de formation qui sont proposés aux ingénieurs civils concernant les END.

Un expert turc en gestion des catastrophes examine l’acier scellé dans du béton lors d’un cours national organisé par l’AIEA à Ankara (Türkiye) en août 2024. [Photo : Direction générale des travaux de construction (Türkiye)]

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