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Sommet mondial de la santé : L’AIEA contribue au renforcement et à l’expansion des soins de santé de qualité en Afrique.

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Membres de la table ronde sur l’élargissement de l’accès à des soins de santé de qualité en Afrique au Sommet mondial de la santé (de gauche à droite) : Kwaku Agyeman Manu, Ministre de la santé du Ghana, Bakhuti Shengelia, Directeur du portefeuille sur la santé au niveau mondial de la Fondation Novartis, Dazhu Yang, Directeur général adjoint de l’AIEA, Margaret Anyetei-Agama, chef de la Division de la santé, de la nutrition et de la population de l’Union africaine, Berhard Haufiku, Ministre de la santé de Namibie, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et Roland Göhde, Président du Conseil d’administration du Partenariat allemand pour les soins de santé. (Photo : Sommet mondial de la santé)

Le rôle central de l’AIEA dans l’élargissement de l’accès à des soins de santé de qualité en Afrique a été souligné lors du Sommet mondial de la Santé, qui s’est tenu à Berlin la semaine dernière.

Le Sommet a réuni quelque 2 000 dirigeants du monde universitaire, de la sphère politique, du secteur privé et de la société civile. Les participants, en provenance de plus de 80 pays, ont examiné les questions les plus urgentes auxquelles la médecine et les systèmes de soins de santé doivent faire face, aujourd’hui et à l’avenir.

À la table ronde sur le thème du « Renforcement de l’innovation et des systèmes de santé en Afrique : réaliser les objectifs de développement durable », le Directeur général adjoint de l’AIEA Dazhu Yang a décrit le rôle unique et très actif que joue l’Agence dans l’amélioration des systèmes de soins de santé dans les pays en développement, notamment en Afrique.

« Dans le cadre de son programme de coopération technique, l’AIEA aide les pays en développement à utiliser la médecine radiologique et les techniques nucléaires connexes de manière sûre et efficace, et renforce les capacités essentielles du personnel médical. Nous aidons les États Membres à lutter contre des problèmes sanitaires mondiaux de plus en plus répandus, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et la malnutrition, mais également contre les maladies transmissibles et les épidémies de maladies telles qu’Ebola et Zika », a-t-il déclaré.

« L’AIEA contribue par ailleurs de manière importante aux ‘déterminants de la santé’ dans des domaines tels que la sécurité sanitaire des aliments et la sécurité alimentaire, la gestion des ressources en eau, la protection de l’environnement et la sûreté radiologique, ce qui aide les États Membres à relever les défis liés à la santé », a-t-il ajouté.  

D’autres membres de la table ronde de haut niveau, notamment les coprésidents, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures et le Président du partenariat allemand pour les soins de santé Roland Göhde, ont également parlé des défis et du rôle des politiques et des pratiques innovantes dans les soins de santé.

M. Loures a souligné l’importance de l’objectif de développement durable n°3, qui met l’accent sur la « Santé pour tous ». Selon lui, « l’amélioration de la santé, en particulier pour les patients des pays en développement, sera un indicateur clé pour mesurer le succès des objectifs de développement durable ». « Pour contribuer à un monde meilleur et à une amélioration de la santé, des investissements, des innovations et des partenariats importants sont nécessaires en Afrique. La région est particulièrement bien placée pour bénéficier d’approches intégrées en matière de santé, de développement et de sécurité, ainsi que de consensus renforcés, d’un meilleur partage d’information et de davantage d’échange de connaissances. »

Margaret Anyetei-Agama, chef de la Division de la santé, de la nutrition et de la population de l’Union africaine, a évoqué l’importance accordée à la santé dans l’« Agenda africain 2063 », un cadre stratégique pour la transformation socio-économique du continent qui a été adopté par les chefs d’État africains en 2013. Elle a pris note de la croissance démographique à venir dans la région et du besoin urgent de mettre en place des services de santé efficaces et abordables pour répondre aux besoins des trois milliards de personnes qui devraient vivre en Afrique d’ici 50 ans. « Nous accordons beaucoup d’importance au renforcement de l’engagement des gouvernements pour améliorer les systèmes de santé dans toute la région, au renforcement de la volonté politique de relever les défis prioritaires et au développement de mécanismes de financement appropriés pour rendre les services abordables », a-t-elle expliqué.

Le Ministre de la santé du Ghana, Kwaku Agyeman Manu, a souligné la nécessité d’examiner des solutions de financement durables pour la santé en Afrique et a présenté l’expérience de son pays concernant l’introduction d’un régime d’assurance maladie à l’échelle nationale.  Selon ses propos, « Le Ghana montre la voie en ce qui concerne la mise en place de l’assurance maladie en Afrique, et nous sommes déterminés à étendre davantage ce système. Le nouvel ensemble de prestations, qui sera bientôt examiné par le Parlement, comprend une meilleure couverture des maladies non transmissibles, y compris d’un grand nombre de traitements contre le cancer ».

Berhard Haufiku, Ministre de la santé de la Namibie, a souligné que l’amélioration de l’accès à des services de santé de qualité était un moteur clé de la prospérité. « Aucun développement n’est possible sans la santé et le bien-être », a-t-il dit. Une action renforcée s’impose dans un futur immédiat, notamment afin d’intensifier les efforts de formation théorique et pratique pour accroître le nombre de professionnels de santé en Afrique, d’introduire rapidement des technologies innovantes, de progresser vers une couverture maladie universelle et d’associer le secteur privé à la prestation de soins de qualité de manière durable. Il a reconnu le rôle important que joue l’AIEA en soutenant les efforts déployés par le pays pour relever les défis liés au cancer par le bais du renforcement des capacités humaines et institutionnelles.  

Les participants ont conclu que l’Agenda mondial 2030 pour le développement offrait une plateforme très importante permettant aux pays et à la communauté internationale de se concentrer sur l’amélioration rapide et durable de la santé en Afrique. M. Yang a exprimé la détermination de l’AIEA à poursuivre son aide aux États Membres en ce qui concerne l’utilisation de la technologie nucléaire pour améliorer la santé et le bien-être. « Nous nous appuyons sur notre coopération de longue date avec les États Membres et diverses organisations internationales pour tirer parti de nos forces communes », a-t-il déclaré. « Les partenariats qui favorisent des approches intégrées du développement assurent la coordination et la complémentarité des activités. En conséquence, nous améliorerons la santé de la population ».

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