Lasers, pièges à atomes, krypton : ces captivantes techniques d’hydrologie isotopique et l’importance des mégadonnées étaient au cœur du Colloque international de l’AIEA sur l’hydrologie isotopique, qui s’est tenu à Vienne cette semaine. Près de 250 experts internationaux de 78 pays ont mis en commun leurs idées et leurs connaissances concernant ce vaste domaine d’application de la technologie nucléaire.
« Le colloque de l’AIEA sur l’hydrologie isotopique témoigne du rôle majeur que les techniques nucléaires jouent dans l’amélioration de la gestion de l’eau depuis près de 60 ans », dit la Directrice de la Division des sciences physiques et chimiques de l’AIEA, Melissa Denecke, ajoutant qu’une grande partie des études présentées pendant la semaine ont porté sur l’approvisionnement en eau, la réalimentation et la durabilité, ou les incidences de la pollution et de la pénurie d’eau et que dans tous les cas les techniques nucléaires apportaient une contribution importante en produisant des informations que les approches hydrologiques traditionnelles ne permettaient pas d'obtenir.
Comprendre les problèmes liés à l’eau
Durant le Colloque, les experts ont montré par des exemples que les pays, villes et régions étaient en proie à différents niveaux de stress hydrique, allant de la surexploitation des aquifères et des eaux de surface à la sécheresse et aux pénuries d’eau en passant par la contamination systémique et répandue des eaux de surface et des eaux souterraines.
Dans l’ensemble, les perspectives concernant l’eau propre et durable sont plutôt sombres dans de nombreuses régions mais nous avons noté des signes encourageants qui montrent que des mesures concrètes sont prises pour remédier aux problèmes liés à l’eau.