Cette section met en œuvre toutes les activités du programme de l’AIEA sur les ressources en eau, qui valorise et transfère le savoir-faire sur l’utilisation de l’hydrologie isotopique comme outil efficace pour l’évaluation des ressources en eau et la gestion durable de l’eau. Elle propose également une assistance et une formation sur les services d’analyse par l’intermédiaire de son Laboratoire d’hydrologie isotopique.
Section de l’hydrologie isotopique
Cette section administre et exploite plusieurs réseaux mondiaux de données isotopiques pour l’hydrologie et la climatologie, notamment le Réseau mondial de mesure des isotopes dans les précipitations de l’AIEA et le Réseau mondial de mesure des isotopes dans les cours d’eau. Ces réseaux uniques donnent aux États Membres accès à des séries de données mondiales et régionales sur les isotopes de l’eau (oxygène 18, deutérium et tritium) et les produits cartographiques correspondants. Ces séries de données couramment utilisées sont des outils extrêmement utiles pour les études hydrologiques, climatologiques et environnementales. Les autres activités de la Section sont liées à la diffusion d’outils et de méthodes d’hydrologie isotopique à travers des publications spécialisées et des activités de formation.
La Section collabore étroitement avec les États Membres, dans le cadre du programme de coopération technique de l’AIEA, de la coopération bilatérale et de la collaboration avec d’autres organisations internationales, pour accroître la disponibilité et la durabilité des ressources en eau douce grâce à des évaluations exhaustives des ressources en eau fondées sur une base scientifique. Elle encourage également l’utilisation des techniques isotopiques pour l’évaluation des ressources en eau et la gestion des eaux de surface et des eaux souterraines à l’échelle locale et nationale, et en ce qui concerne les ressources en eau transfrontières partagées.
Dans le domaine des applications des radio-isotopes, la Section utilise, entre autres traceurs, les radio-isotopes naturels de l’hydrogène (tritium), du carbone (carbone 14) et des gaz rares (hélium 3, hélium 4 et krypton 81) pour aider les États Membres à améliorer l’évaluation et la gestion de leurs ressources fluviales et en eaux souterraines. Elle vise également à renforcer l’autonomie des États Membres en ce qui concerne l’utilisation de l’hydrologie isotopique, en les aidant à améliorer leurs capacités d’analyse des divers isotopes couramment utilisés en hydrologie isotopique.