La science est une discipline collaborative qui s’enrichit de points de vue et d’expériences divers. Pourtant, des disparités entre les sexes persistent dans ce domaine : les femmes représentent moins de 31 % des scientifiques et des chercheurs en Afrique subsaharienne et seulement 28 % en France. Elles sont sous-représentées dans de nombreuses disciplines scientifiques et de recherche. Le nucléaire n’est pas une exception.
Par des bourses, des cours et des visites scientifiques, l’AIEA favorise l’accès des hommes et des femmes à l’éducation, à la formation et à l’emploi dans le domaine nucléaire. La Journée internationale des femmes est l’occasion de mettre en lumière les initiatives passées, présentes et futures visant à aider les femmes à faire carrière dans ce domaine.
Les femmes se heurtent à des obstacles dès le début de leur scolarité et accèdent donc difficilement par la suite aux programmes d’études supérieures en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques (STIM). D’après l’UNESCO, elles représentent seulement 35 % des étudiants et 30 % des travailleurs dans le domaine des STIM à l’échelle mondiale. Leurs choix de carrière sont aussi influencés par les préjugés sociaux et culturels concernant les sciences. Une étude menée avec le soutien d’ONU-Femmes dans 11 pays, dont la France, montre que moins de 12 % des scientifiques dans les films grand public sont des femmes.