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Faire progresser l’égalité des sexes pour un avenir durable en Afrique

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Dans les zones rurales en Afrique, les femmes sont les premières à subir les effets du changement climatique. (Photo : USAID Global Waters)

Les femmes représentent une large proportion de la main-d’œuvre agricole, proportion qui s’élève à près de 50 % en Afrique subsaharienne ; aussi leur autonomisation est-elle essentielle au bien-être des individus, des familles et des communautés rurales, à la productivité économique dans son ensemble et à la lutte contre le changement climatique.

« Ce contexte marqué par des questions climatiques complexes nous oblige à trouver un juste équilibre dans la contribution que les femmes et les hommes peuvent apporter pour mieux nous adapter au changement climatique », déclare Jodie Miller, chef de la Section de l’hydrologie isotopique de l’AIEA et chargée de divers projets liés à l’eau en Afrique.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes 2022, placée sous le thème de « L’égalité aujourd'hui pour un avenir durable », l’AIEA met en lumière deux projets menés par l’AIEA et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces projets, auxquels les femmes ont pris une part active, leur ont permis d’atteindre des objectifs durables au sein de leurs communautés.

Mali : 500 petits producteurs, dont une majorité de femmes, ont réussi à rendre fertiles des terres jusqu’ici peu productives.

De petits agriculteurs récoltent des tomates dans la région sahélienne de Ségou, au centre du Mali. (Photo : Daba Coulibaly)

L’AIEA s’emploie, avec des scientifiques de la région, à renforcer la sécurité alimentaire à l’aide de techniques axées sur une agriculture intelligente face au climat, et ce afin d’améliorer la gestion de l’eau et la fertilité des sols. Depuis 2014, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’AIEA dispense des conseils d’experts et fournit du matériel de laboratoire et de terrain ainsi que des consommables nécessaires à l’utilisation de techniques nucléaires et isotopiques qui permettent de contrôler l’efficacité des épandages d’engrais et de l’irrigation. Aux dires des agriculteurs qui ont bénéficié de ces techniques, le rendement des cultures a progressé de 37 % et la consommation d’eau à des fins d’irrigation a diminué de 43 %.

Pour de plus amples informations sur ce projet, cliquer ici.

Mauritanie : une irrigation au goutte-à-goutte qui permet aux agricultrices de faire pousser des légumes dans des zones arides.

(Photo : M. Zaman/AIEA)

En Mauritanie, la rareté de l’eau, les températures élevées et les sols sablonneux posent problème aux agriculteurs, et plus encore aux agricultrices, qui cultivent des légumes dans des conditions difficiles pour nourrir leurs familles et écouler leurs produits sur les marchés locaux. Grâce à des techniques nucléaires et connexes qui contribuent à optimiser l’utilisation de l’eau et des engrais, ces agriculteurs ont vu leurs rendements s’améliorer ; ils ont pu planter de nouvelles variétés de légumes et sont même capables, aujourd’hui, de faire pousser des cultures vivrières dans des zones arides, en bordure du désert. À ce jour, plus de 400 femmes et leurs familles disposent, dans deux villages, d’une quantité suffisante de denrées alimentaires pour leur propre consommation et parviennent à vendre leurs produits alentour, ce qui leur procure des revenus qu’elles peuvent mettre à profit pour l’éducation et la santé.

Pour de plus amples informations sur ce projet, cliquer ici.

Pour plus d’informations sur l’engagement de l’AIEA en faveur de l’égalité des sexes, cliquer ici.

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Dernière mise à jour : 15/12/2022

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