Section de la médecine nucléaire et de l’imagerie diagnostique

Cette Section s’emploie à promouvoir l’utilisation de la médecine nucléaire et des procédures d’imagerie diagnostique, tant pour le diagnostic que pour le traitement.

Qu’est-ce que l’imagerie diagnostique ?

L’imagerie médicale fait référence à plusieurs technologies auxquelles il est fait appel pour étudier le corps humain à des fins de diagnostic, de contrôle ou de traitement des maladies. Ces technologies permettent d’obtenir différentes informations concernant la partie du corps explorée ou traitée pour une éventuelle affection ou lésion, ou de vérifier l’efficacité d’un traitement médical.

Elles sont principalement de deux types : celles qui offrent une excellente résolution et font ressortir avec précision des détails anatomiques — c’est notamment le cas de la tomodensitométrie (CT) et de l’imagerie par résonance magnétique (RM) —, et celles qui génèrent une représentation de la fonction des organes ou tissus analysés, également appelée imagerie moléculaire — la tomographie d’émission monophotonique (SPECT) et la tomographie à émission de positons (PET) en sont des exemples.

Disciplines en plein essor et en rapide évolution, les technologies d’imagerie permettent de visualiser, de caractériser et de quantifier des lésions anatomiques ou des événements biologiques qui surviennent à des stades précoces de la maladie. Ces vingt dernières années ont été marquées par le développement de l’imagerie hybride, qui combine les images anatomiques et fonctionnelles. La SPECT/TDM, la PET-CT et la PET-MR par exemple constituent ainsi de puissants outils grâce auxquels il est possible de diagnostiquer plusieurs affections, en particulier les maladies non transmissibles telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives et le diabète, qui sont les principales causes de mortalité dans le monde et font peser un lourd fardeau sur les systèmes de santé.

Qu’est-ce que la médecine nucléaire ?

La médecine nucléaire consiste à administrer aux patients, en quantités faibles et sans danger des composés contenant des matières radioactives — les radiopharmaceutiques — qui peuvent servir à des fins de diagnostic et de traitement. Le médecin spécialiste de médecine nucléaire est celui qui possède les connaissances médicales et scientifiques requises pour utiliser à cet effet, en toute sécurité, des sources radioactives ouvertes. La médecine nucléaire moderne a ceci d’essentiel qu’elle concourt à une médecine personnalisée (ou médecine de précision) et permet ainsi de choisir un traitement spécifique qui soit adapté à l’état de chaque patient ou qui tienne compte de la prédisposition du patient à l’une ou l’autre maladie. Elle peut par conséquent être mise à profit pour évaluer des risques, établir un diagnostic, suivre l’évolution d’un traitement et définir une radiothérapie en fonction des caractéristiques propres à chaque individu, de manière à améliorer la santé publique ainsi que la qualité de vie des malades et à contribuer à la réalisation de l’objectif de développement durable no 3 relatif à la bonne santé et au bien-être de tous et à tout âge.

Quels sont les objectifs de la Section de la médecine nucléaire et de l’imagerie diagnostique ?

À long terme, la Section ambitionne d’apporter tout son soutien aux initiatives visant à établir ou intensifier le recours à la médecine nucléaire et à la radiologie, en mettant l’accent sur les critères d’usage approprié, de sûreté et de qualité de la pratique clinique.

Elle vient à cet effet prêter main forte aux États Membres lors des différentes phases ou étapes d’implantation d’un département de médecine nucléaire et de radiologie. Elle est ainsi amenée à :

  1. indiquer comment justifier la mise en place d’un nouveau département, de nouvelles modalités ou d’une nouvelle application ;
  2. prodiguer des conseils quant à la planification et la réalisation d’un département qui soit adapté aux besoins démographiques et épidémiologiques ;
  3. contribuer au perfectionnement professionnel continu du personnel ;
  4. promouvoir l’utilisation appropriée de chaque type d’imagerie médicale (trouver le bon examen pour le bon patient) ;
  5. expliquer comment adhérer aux normes et règlements nationaux et internationaux, notamment en matière de radioprotection ;
  6. encourager la mise en place de systèmes exhaustifs de gestion de la qualité axés sur les patients, tant pour ce qui concerne la médecine nucléaire (QUANUM) que la radiologie (QUAADRIL) ;
  7. inciter les pays à revenus faibles et moyens à prendre part à des Projets de recherche coordonnée (PRC) et les aider à combler leurs éventuelles lacunes dans des domaines de connaissances médicales.

Dans le cadre de son appui au perfectionnement professionnel continu, la Section organise des webinaires et des conférences internationales telles que la Conférence internationale sur l’imagerie moléculaire et la PET-CT (IPET), la Conférence internationale sur l’imagerie médicale intégrée dans les maladies cardiovasculaires (IMIC) et la Conférence virtuelle internationale sur la théranostique (IVICT). Elle organise également des réunions techniques et spécialisées, et rédige des articles scientifiques et techniques traitant de médecine nucléaire et de radiologie, qui sont publiés par l’AIEA ou dans des revues à comité de lecture.

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