Intelligence artificielle

Le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) évoluent et progressent rapidement dans tous les domaines de la vie, et la science et la technologie nucléaires ne font pas exception. L’Agence a continué à participer au dialogue de haut niveau entamé au sein du système des Nations Unies sur l’utilisation de l’IA, et a signé des arrangements pratiques avec l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour renforcer la coopération s’agissant de l’utilisation de la plateforme « AI for Good ».

En ce qui concerne l’IA, l’Agence se concentre sur les domaines suivants :

  • le développement et l’application d’outils fondés sur l’IA pour faciliter les activités commerciales courantes, afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience de ses services et activités programmatiques ;
  • le développement et l’application d’outils fondés sur l’IA dans le cadre de ses activités liées aux utilisations pacifiques des matières et des technologies nucléaires, et l’assistance aux États Membres concernant l’utilisation de ces outils ; et
  • le suivi attentif du développement et de l’utilisation de l’IA dans le domaine nucléaire et la facilitation du partage des connaissances.

Si l’IA peut être synonyme de grands avantages pratiques, elle peut également poser des problèmes en raison des risques et des préoccupations éthiques qui y sont associés. L’Agence s’intéresse à l’intégration appropriée des outils d’intelligence artificielle à ses activités liées aux domaines de la sûreté, de la sécurité et des garanties nucléaires.

Les activités liées à l’IA menées par l’Agence en 2023 sont résumées ci-dessous :

  • L’Agence, l’UIT, la FAO et l’UNESCO ont lancé un concours à l’intention de jeunes entreprises sur le thème des solutions innovantes fondées sur l’IA dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture intelligente face au climat et de la gestion des ressources en eau.
  • Après l’annonce des lauréats lors de la COP28, l’Agence a commencé à travailler avec ces jeunes entreprises pour trouver des moyens d’exploiter les capacités analytiques de l’IA afin d’éclairer ses vastes ensembles de données collectées à l’aide de diverses technologies nucléaires.
  • L’Agence a fait paraître la publication intitulée Artificial Intelligence in Medical Physics, qui met en perspective les rôles et les responsabilités des physiciens médicaux compétents sur le plan clinique dans l’application de l’IA en médecine radiologique.
  • Deux institutions ont été désignées comme centres collaborateurs sur l’IA : le Centre de la science des plasmas et de la fusion de l’Institut de technologie du Massachusetts, qui se concentre sur les applications de la science de la fusion, et l’Université Purdue, qui se concentre sur les applications nucléaires énergétiques.
  • Un nouveau projet de recherche coordonnée réunissant des représentants du monde universitaire et du milieu industriel a été lancé pour évaluer le rôle de l’IA générative en matière de sûreté publique lors d’une intervention d’urgence.
  • Des travaux de recherchedéveloppement sur l’apprentissage automatique ont été menés pour améliorer l’efficacité de l’examen des enregistrements de vidéosurveillance par les inspecteurs et les analystes des garanties de l’Agence.
  • Au cours d’une manifestation parallèle spéciale organisée en marge de la 67e session ordinaire de la Conférence générale, des exposés ont été présentés sur l’adoption de l’IA dans le domaine de la médecine radiologique et dans le secteur de l’électronucléaire, ainsi que sur le rôle attendu de l’Agence à cet égard.
  • Une plateforme et un réseau de collaboration sur l’utilisation de l’IA dans le secteur de l’électronucléaire ont été lancés. L’Agence utilise des outils fondés sur l’IA dans l’ensemble de ses composantes, notamment en ce qui concerne la cybersécurité, la traduction automatique, la conversion de la parole en texte, l’extraction de données et la cartographie de l’environnement informatique.

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