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Les partenariats et l’atome au service de la paix et du développement

(Photo: N. Jawerth/AIEA)

Réaliser les objectifs de développement durable (ODD) n’est pas une tâche qu’on peut mener à bien de façon isolée: les 17 objectifs et leurs cibles relèvent d’une approche globale du développement mondial, qui nécessite une étroite coordination. C’est ce dont il est question dans l’objectif 17 sur les partenariats. L’AIEA et ses partenaires tiennent une place importante dans ce programme mondial car ils aident les pays à utiliser la science nucléaire pour atteindre leurs cibles de développement avec un impact durable.

«Les ODD représentent un projet de grande envergure, et nul pays, organisation ou individu ne pourra les atteindre seul; les partenariats sont vitaux pour réussir», déclare Emma Webb, Chef de la Section de la stratégie et des partenariats de l’AIEA. «L’AIEA contribue activement à renforcer et entretenir la coopération mondiale pour la réalisation de ces objectifs.»

Dans la mise en œuvre de leurs stratégies et plans de développement nationaux, les pays sont nombreux à demander à l’AIEA et à ses partenaires de les aider à mettre la science et la technologie nucléaires au service de leurs objectifs. Des partenariats établis de longue date par l’AIEA, comme celui qu’elle a noué avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ou sa coopération avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), permettent à des organisations internationales de mettre à contribution les compétences et les ressources dont elles disposent dans leurs domaines d’activité respectifs pour œuvrer au développement dans le monde entier. Plus de 90 pays ont déjà mis en place, avec l’AIEA, des programmes-cadres nationaux définissant des domaines de coopération qui correspondent à leurs priorités nationales de développement.

(Photo: B. Benzinger/AIEA)

En collaboration avec ses partenaires, l’AIEA aide les pays à renforcer leurs capacités, à étendre leurs réseaux et à mettre en commun leurs connaissances dans le cadre de projets de coopération technique et d’activités de recherche coordonnée. Cette aide consiste notamment en des formations, des bourses, un apport de matériel et des conseils spécialisés. Tout cela permet aux professionnels de renforcer leurs connaissances, d’aiguiser leurs compétences et d’obtenir les outils dont ils ont besoin pour atteindre des résultats durables, par exemple une amélioration des soins de santé au moyen de la médecine radiologique ou la pérennisation de l’approvisionnement en énergie grâce à l’introduction sûre et sécurisée de l’électronucléaire dans le bouquet énergétique national.

Science, technologie et innovation sont les ingrédients essentiels d’un progrès durable. La coopération favorise la mise en commun des connaissances, le transfert des technologies et la prise de décisions fondées sur des données concrètes.

Répondant aux cibles de l’objectif 17, les projets internationaux et régionaux de l’AIEA offrent aux pays en développement et développés une structure qui leur permet d’unir leurs efforts, de développer leurs savoir-faire scientifiques ou d’en acquérir de nouveaux, et de faire progresser l’innovation technologique consacrée au développement. Ils permettent également aux spécialistes de travailler en collaboration en vue d’étudier et de résoudre des problématiques, telles que l’atténuation des changements climatiques engendrés par les émissions de gaz à effet de serre dues à l’agriculture, et d’améliorer leurs compétences ou d’en acquérir de nouvelles, comme la planification 3D de la radiothérapie pour le traitement du cancer.

(Photo: S. Loof/AIEA)

Dans le cadre de ces travaux scientifiques, les chercheurs peuvent recueillir les informations factuelles dont les responsables ont besoin pour élaborer des politiques et des programmes (voir La précision au cœur du progrès). Du fait de l’importance accordée aux données et au suivi dans l’objectif 17, l’AIEA et ses partenaires disposent d’une plus grande latitude pour appuyer la planification et la programmation d’un développement orienté sur les résultats.

«Les utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaires ont un rôle particulier à jouer pour ce qui est de tenir compte des priorités nationales des pays et de favoriser le développement durable», estime Mme Webb. «C’est en partie grâce à ces partenariats entre l’AIEA, les États et d’autres entités que la science et la technologie pourront contribuer au soutien apporté aux populations, et aider le monde à tenir l’engagement ambitieux qu’il a pris avec les ODD et à progresser dans les cinq domaines énoncés en préambule du Programme 2030: l’humanité, la planète, la prospérité, les partenariats et la paix.»

(Photo: D. Calma/AIEA)

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