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Initiative sur les utilisations pacifiques: aperçu de projets en cours et futurs

(Photo: D. Calma/AIEA)

En ayant apporté avec succès un appui à plus de 170 projets dont ont bénéficié plus de 130 États Membres, l’Initiative sur les utilisations pacifiques a constitué un mécanisme efficace de mobilisation de ressources supplémentaires pour répondre aux besoins des États Membres. L’AIEA espère poursuivre cette initiative en vue d’étendre encore les bienfaits des utilisations pacifiques de la science et de la technologie nucléaires en favorisant la réalisation des grands objectifs de développement.

On trouvera ci-après un aperçu de quelques-uns des principaux projets actuels et futurs appuyés par cette initiative, pour lesquels des contributions financières supplémentaires sont nécessaires.

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Gestion intégrée et durable des ressources en eau dans la région du Sahel

Durée: 2012-2016, avec possibilité de prolongation
Budget estimatif: 5,8 millions d’euros

Les ressources en eau douce diminuent dans la région du Sahel, qui couvre 13 pays, de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale et à l’Afrique du Nord. Il est indispensable de gérer efficacement les ressources en eau existantes dans ces pays pour assurer un approvisionnement adéquat en eau dans la région.

Ce projet vise à aider les États Membres en question à élaborer des approches intégrées et durables pour la gestion des ressources en eau. Il permet de dispenser une formation à des spécialistes, d’acquérir du matériel et des services de laboratoire ainsi que d’organiser des missions consultatives d’experts sur le terrain. Financé par le Fonds de coopération technique (FCT) et par des contributions extrabudgétaires obtenues dans le cadre de l’Initiative, le projet a débuté en 2012 et a permis depuis d’atteindre des objectifs d’étape importants, par exemple d’établir un rapport technique préliminaire à la suite des premières campagnes d’échantillonnage et de renforcer les capacités d’institutions et de spécialistes nationaux dans l’utilisation des techniques nucléaires pour évaluer les ressources en eau.

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(Photo: D. Calma/AIEA)

Renforcement de la capacité régionale de l’Afrique pour le diagnostic de maladies zoonotiques émergentes ou réémergentes, y compris la maladie à virus Ebola

Durée: 2015-2019
Budget estimatif: 5,8 millions d’euros

À la suite de l’épidémie la plus étendue et la plus complexe de la maladie à virus Ebola au début de 2014 en Afrique de l’Ouest, la communauté internationale a reconnu que l’Afrique devait bénéficier d’un soutien pour développer les capacités régionales en ce qui concerne la prise en charge des maladies zoonotiques émergentes ou réémergentes − c’est-à- dire des maladies qui peuvent être transmises des animaux aux humains et qui, si elles ne sont pas prises en charge comme Photo : D. Calma/AIEA Photo : D. Calma/AIEA IAEA Bulletin − mars 2015 | 39 il convient, peuvent conduire à des épidémies régionales et mondiales.

Ce projet d’une durée de quatre ans prévoit de renforcer les capacités régionales de l’Afrique au moyen de mécanismes de détection rapide et de stratégies d’échange d’informations diagnostiques et épidémiologiques au sein d’un réseau régional. Il vise à dispenser des formations, à fournir des avis d’expert et à développer l’infrastructure aux fins de l’application d’un système de contrôle, de suivi et de surveillance, y compris du matériel de diagnostic.

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Des laboratoires à la communauté mondiale: rénovation des Laboratoires des applications nucléaires (ReNuAL)

Durée: 2014-2017
Budget estimatif: 31 millions d’euros

Pendant plus de 50 ans, huit laboratoires d’applications nucléaires ont, à Seibersdorf, en Autriche, dispensé des formations spécialisées, appuyé la recherche-développement et fourni des services d’analyse afin d’aider les États Membres à utiliser la science et la technologie nucléaires pour répondre à leurs besoins nationaux et relever des défis mondiaux, dans des domaines allant de la production et de la santé animales à la science nucléaire et aux techniques d’analyse. Mais en l’absence de modernisation importante depuis leur création en 1962, les laboratoires ne sont plus à même de s’acquitter de leurs fonctions pour répondre à l’augmentation et à l’évolution des besoins des États Membres.

Ce projet, appelé ReNuAL, qui a débuté le 1er janvier 2014, prévoit la construction de nouveaux bâtiments, la modernisation des bâtiments existants, des mises à niveau de l’infrastructure et l’acquisition de nouveaux équipements de laboratoire pour remplacer les instruments vieillissants ou dépassés.

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(Photo: D. Calma/AIEA)

Renforcement du développement de l’infrastructure électronucléaire

Durée: 2011-2015, avec projet complémentaire éventuel de 2016 à 2020
Budget estimatif: 1,5 million d’euros

Une trentaine de pays envisagent maintenant d’inclure l’électronucléaire dans leur bouquet énergétique ou ont déjà décidé d’entreprendre un programme électronucléaire. Les pays qui évaluent cette option ou qui se sont déjà lancés dans l’élaboration d’un programme électronucléaire se tournent vers l’AIEA pour obtenir des conseils et un soutien.

Ce projet prévoit de renforcer et développer encore les documents d’orientation, les méthodologies et les services d’examen ainsi que d’offrir des possibilités de partager les données d’expérience et les enseignements tirés. Il vise à aider et à guider les pays primo accédants, en particulier les pays à revenu faible et intermédiaire, dans la mise en place d’infrastructures électronucléaires sûres et durables. Il est financé par l’intermédiaire de l’Initiative sur les utilisations pacifiques et, dans certains cas, des activités complémentaires le sont au titre du Fonds de coopération technique.

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(Photo: ENEC)

Détermination et évaluation des capacités de lutte contre le cancer

Durée: en cours
Budget estimatif pour 2015: 450 000 euros

Les cas de cancer sont en forte augmentation dans le monde alors que les pays à revenu faible et intermédiaire sont souvent mal équipés pour prendre cette maladie en charge efficacement et répondre aux besoins des patients. Les pays donnant de plus en plus la priorité au traitement du cancer et à la lutte contre cette maladie, nombre d’entre eux font appel au Programme d’action en faveur de la cancérothérapie (PACT) et aux missions intégrées du PACT (imPACT) dans le cadre du programme de coopération technique de l’AIEA. Les missions d’examen imPACT évaluent les capacités nationales d’un pays en matière de lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche globale de la maîtrise de cette maladie et formulent des recommandations sur la façon de remédier aux lacunes constatées et de renforcer leurs capacités de lutte contre le cancer.

Des fonds de l’Initiative sur les utilisations pacifiques ont financé des missions imPACT dans 26 États Membres depuis 2010. La majorité de ces missions ont été effectuées dans des pays à revenu faible et intermédiaire. Elles ont notamment aidé ces pays à élaborer des plans et des programmes nationaux de lutte contre le cancer et ont ouvert la voie à la création de centres nationaux de traitement de cette maladie équipés pour le diagnostic et la thérapie ainsi que d’un effectif adéquat de spécialistes formés. En 2015, il est prévu d’effectuer des missions d’examen imPACT dans six États Membres.

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(Photo: P. Pavlicek/AIEA)

(L'article a été présenté dans le Bulletin de l'AIEA, en mars 2015)

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