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Des experts nationaux discutent du service d'examen de l’AIEA sur le cancer et de ses nouvelles composantes virtuelles

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L’examen imPACT de l’AIEA permet d'évaluer les capacités et les besoins d’un pays en matière de lutte contre le cancer et d'identifier les domaines dans lesquels il convient de prioriser les interventions afin d’alléger la charge du cancer. (Photo : Institut national du cancer, États-Unis d’Amérique)

Compte tenu des restrictions de voyage et de la distanciation physique instaurées partout dans le monde en 2020, l’AIEA et ses partenaires ont rapidement adapté l’examen imPACT, l’un des principaux services d'évaluation de l'AIEA dans le domaine de la santé, afin de contribuer à l’amélioration des capacités d’un pays en matière de lutte contre le cancer.

Lors d’un webinaire multilingue qui s’est tenu cette semaine, les décideurs nationaux en matière de lutte contre le cancer ont discuté de l’intérêt de la mise en commun d’expériences et d’enseignements par les régions, de l’importance des examens liés à la planification des projets de coopération technique et des nouvelles composantes virtuelles de la méthode imPACT.

« La prise en charge du cancer en temps de pandémie mondiale est une priorité pour l’AIEA », a déclaré Hua Liu, Directeur général adjoint de l’AIEA chargé de la coopération technique, dans l'allocution qu'il a prononcé à l'ouverture du webinaire le 29 juin. « Nous continuons à travailler sous l'égide du Programme commun OMS-AIEA de lutte contre le cancer pour répondre aux besoins des États Membres », a-t-il poursuivi.

L’AIEA, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l’OMS proposent l’examen imPACT comme un service consultatif conjoint. Lors du webinaire, des experts de ces trois organisations ont expliqué la portée, la méthode et l’objectif des évaluations, en se concentrant sur différentes étapes de la lutte contre le cancer, de la gouvernance aux soins palliatifs.

Le webinaire a réuni des agents de liaison nationaux et des représentants de ministères de la santé qui ont fait part de l’intérêt des examens imPACT dans leurs pays, ainsi que des participants des pays donateurs soutenant les activités de coopération technique sur le cancer.

« L’examen imPACT est à l’origine de l’élaboration de notre nouveau programme national de lutte contre le cancer, et du lancement du plan stratégique contre le cancer des enfants et du plan national de radiothérapie », a affirmé Janaki Vidanapathirana, Directrice du programme national de lutte contre le cancer de Sri Lanka. Son exposé ainsi que les contributions de la Jamaïque, du Kazakhstan, du Paraguay, du Sénégal et de la Zambie ont mis en lumière les principaux résultats nationaux des examens imPACT, qui ont contribué au renforcement de la lutte contre le cancer dans chaque pays.

L’exposé des principales réalisations des États Membres a montré l’impact tangible de ces examens. « Le forum a permis à plusieurs pays de partager leurs expériences, les enseignements tirés et la voie qu'ils vont suivre en matière de lutte contre le cancer », a indiqué Geraldine Arias de Goebl, chef de la Section de l’examen et de la planification de la lutte contre le cancer à l’AIEA. « Il nous a aussi permis d’entendre nos partenaires de l’OMS et du CIRC sur des sujets relatifs à la lutte contre le cancer intéressant les États Membres, tels que la gouvernance de la planification nationale du cancer, la surveillance et l'enregistrement, ainsi que la détection précoce de la maladie.

L’examen imPACT est à l’origine de l’élaboration de notre nouveau programme national de lutte contre le cancer, et du lancement du plan stratégique contre le cancer des enfants et du plan national de radiothérapie.
Janaki Vidanapathirana, Directrice du programme national de lutte contre le cancer, à Sri Lanka

Lors du webinaire, des représentants de la Jamaïque, du Kazakhstan, du Paraguay, du Sénégal, de Sri Lanka et de la Zambie ont donné un aperçu des principaux résultats des examens imPACT qui ont contribué au renforcement de la lutte contre le cancer dans leurs pays.

Des stratégies réalistes et solides de lutte contre le cancer

Le principal défi auquel se heurtent les pays dans ce domaine est l'établissement de stratégies et de plans réalistes et solides de lutte contre le cancer compte tenu des ressources disponibles. Grâce aux examens imPACT, ils ne sont pas obligés de trouver des solutions seuls. Les pays peuvent solliciter l’outil d’évaluation, unique en son genre, afin de bénéficier d'un appui aux efforts qu’ils fournissent pour améliorer la lutte exhaustive contre le cancer au plan national. L’examen repose sur un travail d’équipe international qui donne des résultats concrets et soutient la planification fondée sur des données factuelles.

La dimension semi-virtuelle des examens imPACT, introduite au début de 2020, a permis d’assurer la continuité du service durant la pandémie mondiale. « La modalité virtuelle s’est avérée efficace », a affirmé Malick Anne, Directeur de la Division des maladies non transmissibles au Ministère sénégalais de la santé et de l’action sociale. « Les conclusions et les recommandations résultant de l’examen imPACT 2020 mené au Sénégal serviront à éclairer le nouveau plan national de lutte contre le cancer et les stratégies de mobilisation de ressource connexes. »

Depuis 2005, 95 pays ont bénéficié d’évaluations approfondies et d'un soutien en matière de suivi dans le but d’améliorer leurs capacités nationales de lutte contre le cancer. Le webinaire sur les examens imPACT a été l’occasion de présenter les expériences des pays ayant bénéficié du soutien conjoint de l’AIEA, du CIRC et de l’OMS afin d’évaluer et d’élaborer des programmes de lutte contre le cancer. Tous les États Membres de l'AIEA peuvent solliciter ce service consultatif pour renforcer leurs capacités de lutte contre le cancer et permettre aux partenaires internationaux d’apporter un soutien plus efficace, ayant un impact direct sur la vie des patients atteints de cancer.

Pour favoriser la participation inclusive et internationale, le webinaire ouvert par le Directeur général adjoint de l'AIEA chargé de la coopération technique, Hua Liu, a été diffusé avec interprétation simultanée dans cinq langues officielles des Nations Unies. (Photo : D. Borak/AIEA)

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