You are here

Le Directeur général de l’AIEA se joint à des experts internationaux pour prélever des échantillons d’eau de mer près de Fukushima

13/2025
Préfecture de Fukushima, Japon

Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, se joint à des scientifiques de la République populaire de Chine, de la République de Corée et de la Suisse, ainsi qu’à des experts de l’AIEA, pour prélever des échantillons d’eau de mer près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. (Photo : Dean Calma/AIEA)

Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, s’est joint à des scientifiques de la République populaire de Chine, de la République de Corée et de la Suisse, ainsi qu’à des experts de l’AIEA, pour prélever aujourd’hui des échantillons d’eau de mer près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (FDNPS).

Ces prélèvements font partie des mesures supplémentaires qui ont été établies lorsque la Chine et le Japon sont convenus de prolonger les opérations d’échantillonnage et d’analyse de l’eau traitée par l’ALPS, que la TEPCO – l’exploitant de la centrale – avait commencé à rejeter en août 2023.

En septembre, l’AIEA est convenue avec le Japon de mettre en œuvre des mesures supplémentaires pour faciliter une plus large participation d’autres pays concernés à la surveillance de l’eau traitée par l’ALPS.

« En invitant les pays à participer directement à l’échantillonnage et à l’analyse dans le cadre des mesures supplémentaires, le Japon renforce la transparence, la compréhension et la confiance, en particulier dans la région », explique le Directeur général, Rafael Mariano Grossi. « Grâce à ces efforts, des tiers peuvent vérifier de manière indépendante que les niveaux de l’eau rejetée sont strictement conformes aux normes internationales de sûreté – et qu’ils le resteront. »

Au cours des opérations de prélèvement aujourd’hui, des scientifiques du Troisième institut d’océanographie (Chine), de l’Institut coréen de sûreté nucléaire (République de Corée) et du Laboratoire Spiez (Suisse) ont collecté des échantillons d’eau de mer depuis un bateau placé à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi.

Le Directeur général, Rafael Mariano Grossi, prélève des échantillons d’eau de mer sur un bateau à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi.

Les échantillons vont être analysés par les laboratoires de l’AIEA à Monaco, par des laboratoires au Japon et dans les laboratoires participants de Chine, de Corée et de Suisse – tous membres du réseau ALMERA de l’AIEA, constitué de laboratoires d’analyse pour la mesure de la radioactivité dans l’environnement choisis pour leur capacité à garantir un haut niveau de compétence et de maîtrise des données.

« Les mesures supplémentaires visent à élargir la participation internationale et à renforcer la transparence, en permettant de procéder à des prélèvements sur place pour ensuite mesurer les taux de concentration de l’eau en toute indépendance » indique le Directeur général. « Ces travaux sont menés selon les paramètres convenus, qui ont été définis par l’AIEA en tant qu’organisation indépendante, impartiale et technique. »

En outre, les experts de l’AIEA détachés au bureau de l’Agence à la centrale de Fukushima Daiichi procèdent régulièrement à des analyses indépendantes des lots d’eau traitée, directement sur place. L’Agence a confirmé que le niveau de tritium dans les dix lots d’eau traitée par l’ALPS déjà rejetés était largement inférieur à la limite opérationnelle du Japon.

L’AIEA a débuté les premières étapes pratiques des mesures supplémentaires en octobre l’année dernière, lorsque son personnel a procédé à un échantillonnage du milieu marin avec des experts internationaux de la Chine, de la République de Corée et de la Suisse.

Dernière mise à jour : 19/02/2025

Suivez-nous

Lettre d'information