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Le Directeur général de l’AIEA en visite au Niger pour renforcer la coopération en matière d’exploitation minière, de gestion de l’eau et de traitement du cancer

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Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, rencontre le Premier Ministre Ali Lamine Zeine à Niamey.

Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, rencontre le Premier Ministre Ali Lamine Zeine à Niamey.

Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, s’est rendu au Niger cette semaine pour participer à des réunions de haut niveau avec le Premier Ministre, Ali Lamine Zeine, et d’autres hauts représentants. L’objectif était d’apporter un plus grand appui au pays pour l’aider à mettre les utilisations pacifiques de la technologie nucléaire au service de l’exploitation minière, de la gestion de l’eau et du traitement du cancer.

Au cours de ses deux jours de visite, le Directeur général a également rencontré le Ministre des affaires étrangères, Yaou Sangaré Bakary, le Ministre des mines, Ousmane Abarchi, et la Ministre de l’énergie, Haoua Amadou, pour discuter d’autres priorités de développement, parmi lesquelles l’énergie durable.   

L’exploitation minière est l’une des principales activités économiques du Niger, et l’AIEA est prête à apporter son appui au pays pour l’aider à tirer encore mieux parti des techniques nucléaires et ainsi favoriser la durabilité et le développement. Lors de son déplacement, M. Grossi a visité deux mines d’uranium : celle de la Compagnie minière d’Akouta (COMINAK) et celle de la Société des mines de l’Aïr (SOMAIR). Le Niger est l’un des premiers producteurs d’uranium au monde.

Coopération en matière de gestion de l’eau

M. Grossi et le Ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, Maizama Abdoulaye, ont signé jeudi à Niamey, en présence de Han Fraeters, le responsable de la Banque mondiale au Niger, un accord historique d’amélioration de la gestion des ressources en eau. Fort de ce nouveau partenariat et de l’appui financier de la Banque mondiale, le Niger mettra sur pied une plateforme intégrée de gestion des ressources en eau qui permettra de faciliter les activités de planification, les stratégies et les investissements liés à l’eau.

Situé au cœur du Sahel, le Niger doit faire face à une grave pénurie d’eau du fait de son climat aride, de sa croissance démographique rapide et de ses infrastructures hydrauliques limitées. Le nouveau laboratoire d’analyse de l’eau utilisera une technique nucléaire, l’hydrologie isotopique, pour mieux comprendre comment l’eau se déplace entre les rivières, lacs et réserves souterraines. Les décideurs du pays pourront ensuite gérer et utiliser les ressources en eau de manière plus efficace.

L’AIEA aide les pays à se servir de l’hydrologie isotopique pour faciliter leur gestion des ressources en eau douce. Dans le cadre de cet accord, l’AIEA fournira un appui technique en vue d’aider à créer un laboratoire national d’analyse de la qualité de l’eau, à moderniser sept laboratoires d’eau existants et à renforcer les capacités nationales par la formation. Le nouveau partenariat s’appuie sur les engagements pris à l’occasion du lancement du Réseau mondial des laboratoires d’analyse de l’eau de l’AIEA (GloWAL) à la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2023, où l’AIEA et le Niger se sont engagés à travailler ensemble avec le soutien de la Banque mondiale.

Soins contre le cancer

Le premier centre de radiothérapie du Niger, le Centre national d’oncologie, a été créé avec le soutien de l’AIEA dans la capitale du pays, Niamey. M. Grossi a visité le centre en compagnie du Ministre nigérien de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Garba Hakimi.

 « Le Niger a été l’un des premiers pays à bénéficier de l’initiative Rayons d’espoir et il est maintenant en train de développer son offre de soins contre le cancer grâce à un nouveau centre de radiothérapie prévu dans la région de Zinder », explique M. Grossi. « L’AIEA continuera à travailler avec le Niger pour renforcer les services d’oncologie, afin que davantage de personnes puissent recevoir des soins plus près de chez elles. »

Dans le cadre de son initiative Rayons d’espoir, qui vise à élargir l’accès aux soins contre le cancer là où le besoin s’en fait le plus sentir, l’AIEA a aidé le Niger à renforcer ses services de radiothérapie. Par exemple, tout récemment, le pays a construit un bunker de radiothérapie, qui accueille un accélérateur linéaire médical et d’autres équipements essentiels. Le développement des services de radiothérapie au Niger permet à un plus grand nombre de patients atteints d’un cancer de recevoir ce type de traitement clé, qui s’avère nécessaire dans près de la moitié des cas.

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