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L’AIEA accorde des bourses à 150 étudiantes au titre du programme Marie Skłodowska-Curie

Des bénéficiaires du programme de bourses Marie Skłodowska-Curie (MSCFP) suivent une formation sur les instruments et les mesures de détection des rayonnements dans le cadre de l’École internationale sur la sécurité nucléaire, en novembre 2021. (Photo : A. Tarhi/AIEA)

Le secteur du nucléaire a besoin de plus de femmes pour parvenir à un meilleur équilibre entre les sexes, et l’AIEA s’efforce d’y contribuer. À l’issue du troisième appel annuel à candidatures lancé au titre du programme de bourses Marie Skłodowska-Curie de l’Agence (MSCFP), qui a démarré en 2020, 150 nouvelles étudiantes du monde entier ont été sélectionnées pour recevoir une bourse dans le cadre de l’initiative, qui vise à accroître le nombre de femmes qui font carrière dans les domaines des sciences, de la médecine, du génie, de la sûreté, de la sécurité ou des garanties nucléaires.

Lors de ce dernier cycle – le troisième depuis le début du programme –, 522 candidatures ont été reçues de 97 États Membres de l’AIEA et un nombre record de bourses a été accordé à 150 étudiantes. En 2020, année de lancement du programme, 100 bourses avaient été octroyées. 

« Nous nous réjouissons que notre programme s’élargisse pour nous permettre de recruter un nombre croissant d’étudiantes chaque année et, ainsi, de contribuer à améliorer la représentation des femmes dans le secteur du nucléaire », affirme Maria Naydenova, responsable du projet du MSCFP à l’AIEA. Le nouveau groupe est composé d’étudiantes originaires de 91 pays, dont 18 sont représentés pour la première fois dans le cadre du programme. Cinquante-huit pour cent d’entre elles viennent d’Asie ou d’Afrique, 15 % d’Amérique latine ou des Caraïbes, 21 % d’Europe, 4 % d’Amérique du Nord et 2 % d’Océanie.

Le MSCFP fournit un appui financier destiné à couvrir les frais d’inscription et de subsistance des bénéficiaires, et offre la possibilité d’effectuer des stages avec le soutien de l’AIEA pour acquérir une expérience pratique.

« Cette année, les cursus choisis par les étudiantes sont très variés, allant de l’électronucléaire aux applications du nucléaire dans les domaines de la médecine, l’agriculture, la sécurité sanitaire de l’eau et des aliments ainsi que l’environnement, ou encore la criminalistique, les garanties et la sécurité nucléaire », explique Tatjana Jevremovic, présidente du Comité de sélection technique du MSCFP à l’AIEA. Sur les 150 boursières, 64 suivent des études ayant trait à des applications nucléaires et 48 se consacrent à l’énergie nucléaire. La sûreté et la sécurité nucléaires, le droit nucléaire et la non-prolifération figurent parmi les autres sujets étudiés.

Depuis le lancement du MSCFP, 360 femmes suivant un programme de master dans un domaine ayant trait au nucléaire ont reçu une bourse. À la fin 2022, 100 boursières avaient achevé leur master et suivaient des études doctorales ou avaient obtenu un stage ou un emploi. L’AIEA et les organismes partenaires ont déjà accueilli 53 stagiaires.

De plus, plusieurs étudiantes ont participé à des manifestations organisées par l’AIEA, comme l’École sur la sécurité nucléaire, la Conférence internationale sur les questions d’actualité en matière de sûreté des installations nucléaires et le colloque sur les garanties internationales (liens vers des pages en anglais). L’année dernière, l’Agence a aussi créé un groupe LinkedIn des étudiantes et anciennes étudiantes du programme de bourses Marie Skłodowska-Curie dans l’objectif de mettre en relation étudiantes et diplômées.

Le prochain cycle de présentation de demandes d’admission au MSCFP devrait débuter en juillet 2023.

Le MSCFP est rendu possible grâce aux contributions d’États Membres et de partenaires de l’AIEA (en anglais). On trouvera ici de plus amples renseignements sur le programme, notamment sur la procédure de candidature, des témoignages d’étudiantes ou encore la liste des donateurs.

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