Rômulo Lima, originaire du Brésil, est chef du Département juridique de la Commission nationale de l’énergie nucléaire. Ces dernières années, il a travaillé en étroite collaboration avec l’AIEA pour faciliter les missions menées dans le cadre du plan intégré de durabilité en matière de sécurité nucléaire et les ateliers régionaux, dans l’optique de promouvoir l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires (A/CPPMN) dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes.
« Dans ces missions, je retrace l’expérience et présente le travail juridique du Brésil dans ce domaine et les avancées que le pays a pu faire en matière de sécurité nucléaire depuis qu’il a rejoint l’A/CPPMN », explique-t-il. Pour lui, le partage les données d’expériences du Brésil est un moyen efficace d’encourager d’autres pays à souscrire à l’Amendement et à améliorer leurs cadres juridiques et réglementaires de sécurité nucléaire.
« La création d’un organisme de réglementation indépendant, la ratification de l’A/CPPMN en 2022, la publication de règlements spécifiques et actualisés pour la protection physique des installations et matières nucléaires, et la mise en place d’un exercice d’évaluation de la menace au niveau national sont autant de preuves du travail des institutions concernées et de l’engagement du Brésil en faveur de la sécurité nucléaire », dit M. Lima, qui ajoute : « il ne fait aucun doute que le cadre juridique international auquel le Brésil a adhéré a aidé ce dernier à renforcer son cadre juridique et réglementaire national ».