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Le Directeur général dit que l’AIEA est prête à aider le Japon pour le rejet de l’eau de Fukushima.

11/2021

Le Directeur général, Rafael Mariano Grossi, a salué l'annonce du Japon selon laquelle celui-ci avait décidé comment se débarrasser de l’eau traitée entreposée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et déclaré que l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se tenait prête à fournir un appui technique pour le suivi et l’examen de l’exécution sûre et transparente de ce plan.

La méthode choisie par le Japon est à la fois techniquement réalisable et conforme à la pratique internationale, a dit M. Grossi. Les rejets contrôlés d’eau en mer, couramment pratiqués par les centrales nucléaires en exploitation dans le monde entier et dans la région, sont soumis à des autorisations réglementaires spécifiques fondées sur des évaluations de la sûreté et de l’impact sur l’environnement.

« La décision prise aujourd'hui par le gouvernement du Japon est une étape qui permettra de poursuivre le déclassement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi », a dit M. Grossi. « Des réservoirs remplis d'eau occupent de grandes parties du site et la gestion de l’eau traitée, notamment son rejet sûr et transparent avec le concours de toutes les parties prenantes, est cruciale pour la poursuite de ces activités de déclassement ».

Il a ajouté : « La décision du gouvernement japonais est conforme à la pratique mondiale, même si la grande quantité d’eau de la centrale de Fukushima en fait un cas unique et complexe ». 

« La sûreté nucléaire incombe aux pays et il appartient au gouvernement du Japon de décider comment résoudre la question critique de la gestion de l’eau. Je ne doute pas que le gouvernement japonais continuera d’interagir avec toutes les parties avec transparence et franchise lorsqu’il mettra sa décision à exécution », a dit M. Grossi.

Le Japon a sollicité la coopération de l’AIEA pour le rejet de l’eau et celle-ci a envoyé des missions internationales d’experts pour vérifier que les plans et les activités du pays étaient conformes aux normes de sûreté de l’AIEA et appuyer par leur présence sur place les opérations de contrôle radiologique de l'environnement.

« Nous travaillerons en étroite collaboration avec le Japon avant, pendant et après le rejet de l’eau », a dit M. Grossi, qui a visité la centrale nucléaire de Fukushima l’an dernier. «Notre coopération et notre présence contribueront à donner à tous, au Japon et ailleurs, les assurances que le rejet de l’eau n’aura aucun effet néfaste sur la santé humaine et sur l’environnement.»

L’AIEA et le Japon collaborent intensivement depuis dix ans pour faire face aux conséquences de l’accident de Fukushima Daiichi, dans des domaines tels que le contrôle radiologique, la remédiation, la gestion des déchets et le déclassement.

Depuis que le Directeur général a pris ses fonctions en décembre 2019, il a proposé l’aide de l’AIEA pour résoudre la question de l’eau de Fukushima lors de réunions avec de hauts responsables japonais, notamment le Premier Ministre de l’époque, Shinzo Abe, lorsqu’il s’est rendu en visite officielle au Japon en février 2020. Le mois dernier, il a tenu une réunion virtuelle avec le Ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie, Hiroshi Kajiyama.

Les examens de la sûreté et les autres formes d'appui technique de l’AIEA se fondent sur ses normes de sûreté, qui constituent la référence mondiale en matière de protection du public et de l’environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants.

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Dernière mise à jour : 29/04/2022

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