La France soutient les activités de surveillance et de vérification de l’AIEA concernant le programme nucléaire de l’Iran et les efforts que celle-ci déploie pour maintenir la continuité des connaissances concernant les activités nucléaires de ce pays : c’est ce que le Président Emmanuel Macron a dit au Directeur général de l'AIEA, M. Rafael Mariano Grossi, aujourd’hui à Paris. Le Président Macron a également exprimé son soutien ferme à l’AIEA en ce qui concerne la promotion de l'utilisation de la technologie nucléaire, notamment de l’énergie nucléaire, dans les pays intéressés à utiliser davantage la science nucléaire.
La France fait partie de ces pays. Le Président Macron a annoncé le 9 novembre des investissements supplémentaires dans l'électronucléaire et la construction de nouveaux réacteurs. Cette annonce faisait suite aux conclusions d’une étude publiée par l’exploitant du réseau national, Réseau de transport d'électricité (RTE), selon laquelle un bouquet énergétique à 50 % d’énergie nucléaire serait la solution la plus économique pour le pays à moyen terme. L’étude, qui comparait plusieurs possibilités jusqu’en 2050, tenait compte de tous les coûts associés, dont la construction et la maintenance de nouvelles centrales destinées à remplacer certains des anciens réacteurs. La France étudie aussi la possibilité de construire un dépôt géologique profond pour gérer les déchets hautement radioactifs, qui pourrait être opérationnel dès 2035.
« L’AIEA est le lieu d’échange international idéal dans tous les domaines de la science et de la technologie nucléaires, notamment l’ensemble du cycle du combustible nucléaire », a dit M. Grossi.
La France exploite 56 réacteurs nucléaires de puissance qui totalisent plus de 70 % de sa production d’électricité. Son empreinte carbone par habitant est inférieure à celle de la plupart des pays développés. « La France est déjà un chef de file mondial de la production d'énergie bas carbone et l’énergie nucléaire a un rôle important à jouer à cet égard », a dit M. Grossi.