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Le Président français et le Directeur général de l’AIEA discutent du rôle de l’énergie nucléaire, du programme nucléaire iranien et de l’intensification de la lutte contre le cancer

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Le Directeur général de l’AIEA Rafael Mariano Grossi et le Président français Emmanuel Macron se serrent la main au Palais de l'Élysée, à Paris, le 29 novembre 2021. (Photo : D. Candano Laris/AIEA)

La France soutient les activités de surveillance et de vérification de l’AIEA concernant le programme nucléaire de l’Iran et les efforts que celle-ci déploie pour maintenir la continuité des connaissances concernant les activités nucléaires de ce pays : c’est ce que le Président Emmanuel Macron a dit au Directeur général de l'AIEA, M. Rafael Mariano Grossi, aujourd’hui à Paris. Le Président Macron a également exprimé son soutien ferme à l’AIEA en ce qui concerne la promotion de l'utilisation de la technologie nucléaire, notamment de l’énergie nucléaire, dans les pays intéressés à utiliser davantage la science nucléaire.

La France fait partie de ces pays. Le Président Macron a annoncé le 9 novembre des investissements supplémentaires dans l'électronucléaire et la construction de nouveaux réacteurs. Cette annonce faisait suite aux conclusions d’une étude publiée par l’exploitant du réseau national, Réseau de transport d'électricité (RTE), selon laquelle un bouquet énergétique à 50 % d’énergie nucléaire serait la solution la plus économique pour le pays à moyen terme. L’étude, qui comparait plusieurs possibilités jusqu’en 2050, tenait compte de tous les coûts associés, dont la construction et la maintenance de nouvelles centrales destinées à remplacer certains des anciens réacteurs. La France étudie aussi la possibilité de construire un dépôt géologique profond pour gérer les déchets hautement radioactifs, qui pourrait être opérationnel dès 2035.

« L’AIEA est le lieu d’échange international idéal dans tous les domaines de la science et de la technologie nucléaires, notamment l’ensemble du cycle du combustible nucléaire », a dit M. Grossi.

La France exploite 56 réacteurs nucléaires de puissance qui totalisent plus de 70 % de sa production d’électricité. Son empreinte carbone par habitant est inférieure à celle de la plupart des pays développés. « La France est déjà un chef de file mondial de la production d'énergie bas carbone et l’énergie nucléaire a un rôle important à jouer à cet égard », a dit M. Grossi.

Le 29 novembre 2021, le Directeur général de l’AIEA a rencontré le Président Emmanuel Macron pour la seconde fois depuis son entrée en fonctions (Photo : T. Legendre/Palais de l'Élysée) 

Rayons d’espoir : combattre le cancer en Afrique et ailleurs

M. Grossi a informé le Président Macron de l’initiative prochaine de l’AIEA, « Rayons d’espoir », qui renforcera l’accès au traitement contre le cancer dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

« Trop de personnes meurent de cancers évitables et curables, surtout en Afrique », a dit M. Grossi. « Nous recherchons des pays donateurs et des partenaires du secteur privé pour travailler avec nous et aider les pays en développement à combler le déficit de prise en charge. »

Le Président Macron a exprimé son appui à M. Grossi pour cette initiative et s’est dit prêt à travailler avec l’AIEA pour faire face à ce grave problème.

Durant sa seconde visite officielle en France, au cours des deux prochains jours, M. Grossi rencontrera Mme Florence Parly, Ministre des armées ; M. Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF ; Pierre-Marie Abadie, PDG de l’ANDRA ; Loïc Rocard, PDG de TechnicAtome ; et Philippe Knoche, PDG d’Orano. Il visitera l’Exposition nucléaire mondiale et prononcera une allocution à l’Université Paris-Saclay. Il se rendra au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN).

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