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Le Directeur général de l'AIEA et le Président français s'entretiennent sur des questions liées au nucléaire.

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Le Directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, et le Président français, Emmanuel Macron, à Paris, le 19 octobre 2017. (Photo : C. Brady/AIEA)

Le Directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, et le Président français, Emmanuel Macron, ont abordé le programme nucléaire de la Corée du Nord, le Plan d’action global commun (PAGC) entre l'Iran et les puissances mondiales, ainsi que le rôle que joue l'électronucléaire dans le développement durable et la lutte contre les changements climatiques.

« Nous pensons que la situation en Corée du Nord est très sérieuse et délicate », a déclaré M. Amano jeudi à Paris, où il a rencontré le Président Macron et Jean-Yves Le Drian, Ministre de l'Europe et des affaires étrangères. « Les essais nucléaires, les armes nucléaires et les missiles nucléaires de la Corée du Nord constituent une grave menace mondiale ».

En ce qui concerne l'Iran, M. Amano a confirmé que les engagements en matière nucléaire pris par l'Iran au titre du Plan d’action global commun étaient mis en œuvre et que l'AIEA avait eu accès à tous les lieux qu'elle devait visiter.

Le Président Macron a assuré l'AIEA du ferme soutien de la France dans le contrôle et la vérification de l'exécution par l'Iran des engagements pris au titre du PAGC.

À Paris, M. Amano a également rencontré des représentants d'Électricité de France (EDF) et du groupe AREVA. Il a visité le Centre de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en Meuse/Haute-Marne, dans le nord-est de la France, où la création d'un dépôt géologique profond pour les déchets radioactifs de haute activité produits par les centrales nucléaires nationales est prévue.

Au Centre de l'Andra, M. Amano a visité le laboratoire souterrain et a pris connaissance des travaux visant à assurer la sécurité du site pendant sa construction, lors de son exploitation et après sa fermeture. Il a déclaré que l'installation témoignait du sérieux avec lequel la France s'acquittait de ses responsabilités en matière de stockage définitif des déchets radioactifs de haute et de moyenne activité.

Des représentants de l'Andra ont présenté à M. Amano les travaux effectués conjointement avec l'AIEA en prévision de la mise en place de l'installation. Ils ont souligné qu'en novembre de l'année dernière, l'AIEA avait procédé à un examen par des pairs de l'installation de stockage définitif, et qu'elle avait conclu que les options en matière de sûreté étaient exhaustives. Les ingénieurs français ont également évoqué leur volonté de partager leur expérience avec d'autres pays.

Il n'existe aujourd'hui aucune installation de gestion des déchets de haute activité dans le monde. La France, la Finlande et la Suède sont les trois pays qui ont le plus progressé en vue de l'exploitation de ce type d'installations.

Le Directeur général de l'AIEA, M. Amano, dans le laboratoire souterrain du Centre de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs en Meuse/Haute-Marne, où la création d'un dépôt géologique profond pour les déchets radioactifs de haute activité produits par les centrales nucléaires françaises est prévu. (Photo : C. Brady/AIEA)

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Dernière mise à jour : 17/05/2018

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