Les scientifiques et professionnels du nucléaire du monde entier peuvent maintenant utiliser l’application mobile « Isotope Browser » de l’AIEA dans les six langues officielles de l’ONU ainsi qu’en italien, en japonais, en slovène et en chinois traditionnel.
« Bien que l’anglais soit l’une des langues les plus parlées dans le monde et la langue principale dans le domaine de la physique nucléaire, tout le monde ne peut pas s’offrir le luxe d’apprendre une langue étrangère », a déclaré Arjan Koning, chef de la Section des données nucléaires de l’AIEA. « En mettant cette application à disposition dans de nombreuses langues, nous voulons encourager les gens de tous milieux, qu’ils soient spécialistes, étudiants ou débutants, à accéder à des données et à des informations relatives au nucléaire ».
L’application fournit les propriétés de plus de 4 000 nucléides et isomères et permet notamment aux utilisateurs de rechercher des nucléides par type de décroissance, d’énergie de rayonnement et de période. Elle est disponible pour les appareils iOS et Android.
D’après Arjan Koning, les données nucléaires intéressent un public plus large que celui auquel on pourrait s’attendre et sont de plus en plus utilisées dans de nombreux domaines de la science, de la technologie et de l’ingénierie. À ce jour, 55 000 utilisateurs ont téléchargé l’application et Arjan Koning espère que la barre des 100 000 téléchargements sera atteinte en quelques années grâce aux différentes versions linguistiques. Des scientifiques qui utilisent l’application se sont portés volontaires pour la traduire dans les différentes langues.
La base de données de l’application est mise à jour deux fois par an et stockée localement sur l’appareil, qu’il s’agisse d’un smartphone ou d’une tablette, afin de permettre l’accès aux données hors réseau, qui est une fonctionnalité essentielle pour les utilisateurs travaillant sans connexion à Internet ou dans des pays en développement où l’accès à Internet peut être limité.
« Nos utilisateurs nous demandent continuellement d’autres langues, par exemple l’allemand ou le portugais », a indiqué Marco Verpelli, analyste de données nucléaires et programmeur qui travaille à la mise au point de l’application. « Cela prouve que des services comme l’application "Isotope Browser" et ses différentes versions linguistiques n’ont pas d’égal ».