L’électronucléaire a un rôle vital à jouer dans la lutte contre l’urgence climatique mondiale.
Il est déjà la source d’un tiers de toute l’électricité bas carbone produite dans le monde et, grâce à l’énergie qu’il fournit de manière continue et fiable, il peut aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en répondant aux besoins d’une population mondiale en expansion, surtout dans les pays en développement.
Les centrales nucléaires en service n’émettent quasiment pas de gaz à effet de serre ou de polluants atmosphériques et leurs émissions tout au long de leur cycle de vie sont très faibles. Elles constituent un complément essentiel aux sources d’énergie renouvelable, comme l’éolien et le solaire, qui sont intermittentes.
La contribution remarquable de l’électronucléaire — qui a par exemple déjà permis d’éviter l’émission de 55 gigatonnes de dioxyde de carbone au cours des 50 dernières années — et le potentiel considérable des technologies innovantes en cours de développement méritent d’être mieux connus.
C’est pourquoi j’ai décidé que le premier forum scientifique de mon mandat en tant que Directeur général de l’AIEA aurait pour thème « L’électronucléaire et la transition vers une énergie propre ». Des scientifiques et des experts renommés du monde entier se réuniront pendant deux jours pour examiner le rôle crucial que les solutions scientifiques offertes par l’électronucléaire peuvent jouer dans l’instauration d’un avenir durable.
Dans la présente édition du Bulletin de l’AIEA, vous en apprendrez davantage sur la transition vers une énergie propre et la place qu’y occupe l’électronucléaire ainsi que sur la façon dont, grâce à leur robustesse, les centrales nucléaires peuvent contribuer à la fourniture ininterrompue d’énergie lors d’événements extrêmes, comme des pandémies ou des conditions météorologiques extrêmes résultant du changement climatique.