Plan d’action de l’AIEA sur la sûreté nucléaire

Le Plan d’action de l’AIEA sur la sûreté nucléaire, approuvé par les États Membres de l’AIEA en septembre 2011, a défini un programme de travail pour renforcer le cadre de sûreté nucléaire mondial, à la suite de l’accident survenu en mars 2011 à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi de la TEPCO. Il présente des mesures visant à renforcer la sûreté dans 12 domaines, à savoir : les évaluations de la sûreté des centrales nucléaires ; les normes de sûreté et les examens par des pairs de l’AIEA ; la préparation et la conduite des interventions d’urgence ; les organismes nationaux de réglementation ; les organismes exploitants ; le cadre juridique international ; les États Membres qui envisagent de lancer un programme électronucléaire ; le renforcement des capacités ; la protection des personnes et de l’environnement contre les rayonnements ionisants ; la communication et la diffusion d’informations ; et la recherche-développement.

En application du Plan d’action, les États Membres ont mis en place des mesures destinées à renforcer la sûreté nucléaire, en se fondant notamment sur les résultats d’évaluations de la vulnérabilité des centrales nucléaires à l’égard d’événements externes extrêmes.

Dans le cadre du Plan d’action, l’AIEA œuvre à renforcer les normes de sûreté pertinentes et les services d’examen par des pairs, et redouble d’efforts pour aider les États Membres à créer des capacités en matière de sûreté. Elle a aussi organisé neuf réunions d’experts internationaux en vue d’analyser les aspects techniques de l’accident de Fukushima Daiichi pour en tirer des enseignements. Elle a en outre déployé 15 missions internationales d’experts au Japon et publié des rapports.

Les travaux réalisés pour mettre en œuvre le Plan d’action figurent dans le Rapport du Directeur général sur l’accident de Fukushima Daiichi et dans les cinq volumes techniques qui l’accompagnent. Ces publications, qui sont parues lors de la Conférence générale de l’AIEA en 2015, examinent les causes et les conséquences de l’accident et visent à faire bien comprendre ce qui s’est passé durant l’accident et pourquoi celui-ci s’est produit. Cinq groupes de travail composés de quelque 180 experts de 42 États Membres et de plusieurs organismes internationaux ont collaboré dans le cadre de ce rapport.

En mettant en œuvre le Plan d’action, toutes les parties concernées ont montré leur volonté de renforcer la sûreté nucléaire dans le monde. Bien que les travaux réalisés au titre du Plan d’action aient été achevés et qu’un grand nombre de ses éléments aient été intégrés aux pratiques quotidiennes, les enseignements tirés de l’accident demeurent une priorité importante. L’AIEA continue d’aider les États Membres à donner suite à ces enseignements : elle a par exemple mis au point un portail web de gestion des connaissances consacré aux observations et aux enseignements tirés de l’accident de Fukushima Daiichi, sur lequel les utilisateurs peuvent effectuer des recherches ciblées sur les observations faites et les enseignements tirés de l’accident.

Suivez-nous

Lettre d'information